L’idéologie de l’identité de genre a eu un impact profond sur la politique britannique, mais elle est en train de déchirer les États-Unis. La rhétorique des États rouges et des États bleus pourrait difficilement être plus polarisée.

L’idéologie de l’identité de genre a eu un impact profond sur la politique britannique, mais elle est en train de déchirer les États-Unis. La rhétorique des États rouges et des États bleus pourrait difficilement être plus polarisée.
Un collectif de personnes transsexuelles s’est adressé à Reem Asalem — la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences — à propos de sa récente intervention concernant les propositions du gouvernement écossais sur la Réforme de la reconnaissance du genre (gender Rcognition Reform). J’ai organisé cette démarche. Voici l’intégralité de notre lettre.
Plus de 80 % des enfants qui pensent être dysphoriques de genre reviennent à leur identité sexuelle de naissance au moment où ils atteignent la puberté – alors pourquoi les parents permettent-ils aux tout-petits de « devenir » trans et de prendre plus tard des bloqueurs d’hormones ? L’attente vigilante est une bien meilleure pratique.
Nous devons prendre conscience des dangers de permettre à des délinquants sexuels pervers ayant une anatomie masculine de purger leur peine aux côtés de prisonnières vulnérables. Ce sont des prédateurs violents qui représentent une menace claire pour les femmes.
Exclusif : un médecin américain donne à RT un compte rendu éloquent et émouvant de la façon dont sa fille a été encouragée à changer de sexe par son école, et s’est vue assurer à tort que les bloqueurs de puberté qu’on lui avait prescrits étaient « sûrs et réversibles ».
Le scandale autour de JK Rowling cet été a alerté le public sur l’idéologie transgenre et son impact néfaste sur les droits des femmes. Mais une affaire judiciaire qui a éclaté à Londres cette semaine expose un scandale qui est peut-être encore plus grave.
De jeunes vies mutilées : comment l’idéologie transgenre détruit le corps des filles et leur santé mentale
Un nouveau livre, Dégâts irreversibles, révèle comment des adolescentes sont dupées et persuadées abusivement qu’elles veulent être des hommes, et sont poussées à prendre des bloqueurs de puberté, des hormones sexuelles croisées et à subir des doubles mastectomies (retrait des glandes mammaires).
Née homme, en Angleterre, il y a cinquante-deux ans, Debbie Hayton est aujourd’hui une femme, membre du Parti travailliste et du bureau national du deuxième syndicat d’enseignants de son pays. Cela ne l’empêche pas de dénoncer l’idéologie transgenre, le militantisme dogmatique qui récuse la biologie et qui réduit tous ses adversaires au silence. Elle n’a pas que des copines.
Propos recueillis par Sylvie Perez pour Causeur
“Trans women are women” («Les femmes trans sont des femmes») est plus qu’un slogan, c’est une exigence de conformité. Mais c’est aussi une rhétorique vide qui nous a éloignés de la vérité et nous a menés dans un pays imaginaire.
En adoptant un sentiment de droit plutôt que d’empathie, les militants transgenres ont exigé l’accès au statut, aux bourses d’études et aux bourses de sport et de politique qui étaient auparavant réservées aux femmes. En maniant la carotte et le bâton – faisant appel à leur bonne nature tout en dénonçant les dissidents comme des fanatiques – les femmes se sentent obligées d’accepter les femmes trans comme moi, non pas en tant qu’alliées, mais en tant que femmes réelles. Les objections fondées sur la biologie sont rejetées comme cruelles dans un monde où les sentiments priment sur les faits.